Dans une interview accordée à Sud-Ouest en début de semaine, Gérard Lopez a confirmé sa volonté de rester aux Girondins de Bordeaux, malgré la chute du club aquitain de la Ligue 1 au National 2 depuis son arrivée.
Dans un communiqué officiel publié mardi soir, les Girondins de Bordeaux ont fait savoir que le club allait rester en redressement et ainsi éviter la liquidation judiciaire. Une victoire pour Gérard Lopez, qui expliquait plus tôt dans la semaine au média Sud-Ouest qu’il n’avait aucunement l’intention de faire ses valises. Malgré la descente aux enfers de son club, de la Ligue 1 jusqu’au National 2 depuis sa prise de fonctions, l’ancien patron du LOSC veut rester. Son plan est simple, refaire de Bordeaux un club qui compte en France, le faire remonter en Ligue 1 et récupérer ses billes. Une situation désastreuse pour les supporters des Marine et Blanc, qui réclament avec force le départ de l’homme d’affaires luxembourgeois.
Un stade et tout va, Bordeaux évite la liquidation judiciaire https://t.co/GtOTSQU7eK
— Foot01.com (@Foot01_com) September 17, 2024
Les politiques feraient bien de s’y mettre également selon Bernard Lions, qui s’est attardé sur la situation des Girondins sur le plateau de la Chaîne L’Equipe. « Ce qui est terrible avec les Girondins de Bordeaux, c’est qu’ils ont touché le fond, et monsieur Lopez décide de continuer à creuser. Dans une période pas si lointaine, c’est arrivé à un grand club français, à savoir Strasbourg qui avait déposé le bilan et qui avait fait faillite. Marc Keller et des investisseurs avaient repris le club et l’ont reconstruit. Là, on se rend compte que tant que Gérard Lopez sera là à essayer de récupérer ses sous à droite et à gauche, les Girondins de Bordeaux sont pris en otage. Je ne comprends pas le positionnement des politiques, à commencer par le maire de Bordeaux » a lancé Bernard Lions avant de poursuivre.
Bernard Lions interpelle les politiques bordelais
« Il y a le Matmut Atlantique, il y a Le Haillan, c’est le patrimoine collectif des Bordelais. Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de pression politique pour le faire partir. Car à partir du moment où il sera parti, si le club est mis en liquidation judiciaire et qu’il doit repartir du plus bas, il repartira. Voir ce qui se passe aujourd’hui dans ce club, ça me fait un mal au coeur terrible » a expliqué le journaliste de L’Equipe, qui aimerait voir les politiques s’engager davantage afin de forcer Gérard Lopez à quitter les Girondins de Bordeaux. Mais l’ancien dirigeant de Lille est le patron du club au scapulaire et à ce jour, il reste maître de ses décisions. Et pour l’instant, son choix est -malheureusement pour les supporters- de rester au club, refusant ainsi une vente à des investisseurs locaux.