Les Girondins de Bordeaux passeront ce jeudi devant la DNCG, le club au scapulaire peut compter sur son propriétaire. Mais Gérard Lopez devrait poser ses conditions.
Les supporters bordelais ont entouré en rouge la date du jeudi 27 juin, puisque c'est ce jour-là que les dirigeants girondins se présenteront devant le gendarme financier du football. Car une fois de plus, Bordeaux a fini la saison exsangue sur le plan financier et va devoir prouver à la DNCG qu'il sera en mesure de disputer toute la saison prochaine en Ligue 2. Pour cela, les Girondins pourront très certainement compter sur Gérard Lopez, le propriétaire du club ne souhaitant pas abandonner Bordeaux. Cependant, à en croire David Gluzman, spécialiste des finances des clubs et supporters des Girondins, Lopez imposera en échange de sa nouvelle aide financière des conditions drastiques qui risquent d'hypothéquer les chances du club au scapulaire de vite remonter en Ligue 1, ce qui était son objectif premier.
Bordeaux devant la DNCG, on va enfin savoir
"On a trouvé pire que notre équipe minable : notre bilan comptable". Première banderole de la soirée pour les Ultramarines, en référence aux 50 M€ de déficit attendus au 30 juin #Girondins pic.twitter.com/EmxB0JFjps
— Sud Ouest Girondins (@SO_Girondins) May 17, 2024
Invité du talk-show organisé par WebGirondin.com, David Gluzman est optimiste concernant le passage devant la DNCG, mais pessimiste pour la suite. « Gérard Lopez finira par remettre la main à la poche avec un budget très très serré et une restructuration forcée, accompagnée des ventes forcées de joueurs importants (...) On peut s’attendre à un exode des cadres, à un projet jeune et un recrutement de joueurs non onéreux. Un départ de l'entraîneur qui ne sera pas satisfait par la réduction du niveau de l'effectif n’est pas à exclure, cela serait un véritable budget de rigueur. Au-delà des licenciements, cela impliquerait de laisser partir gratuitement ou vendre au rabais de grosses valeurs marchandes et les joueurs possédant les salaires les plus élevés », explique celui qui intervient également sur RMC.