La température est montée d'un cran du côté de Bordeaux. Alors que le club au scapulaire a évoqué une tentative de fraude de la part d'un fonds d'investissements anglais, ce dernier s'en prend aux dirigeants bordelais.
Tandis que les Girondins de Bordeaux viennent d'enchaîner deux défaites consécutives et ont abandonné la première place du classement, l'actualité du club est désormais focalisée sur le possible rachat. Mardi, dans un communiqué, Bordeaux a lancé un missile contre Arkin Capital LLP, qui aurait fait une offre de rachat à hauteur de 205 millions d'euros. Et, tandis que les Girondins ont qualifié cela de « tentative de fraude » et de « risque réel d’escroquerie », la justice s'est déjà emparée du dossier, une enquête préliminaire étant ouverte pour tentative d’escroquerie en bande organisée, et faux et usage de faux. Mais du côté d'Arkin Capital LLP, on n'a pas apprécié cet accueil glacial de Gérard Lopez et des dirigeants du club au scapulaire. Et la contre-attaque est brutale.
Bordeaux bientôt visé par une plainte aussi ?
Tentative d'arnaque à Bordeaux, ce n'est pas Oliver Kahn https://t.co/9Lf8K7DDWo
— Foot01.com (@Foot01_com) February 25, 2025
Dans un courrier adressé au quotidien Sud-Ouest, les dirigeants de l'entreprise anglaise ont tapé du poing sur la table. « Alors que le FC Girondins de Bordeaux traverse une période financière critique, Arkin Capital LLP exprime son étonnement face à des déclarations publiques inexactes, qui ne font que fragiliser les échanges en cours et alimenter une confusion inutile. Arkin Capital LLP regrette cette communication publique inopportune. Depuis le début de cette démarche, nous avons fait preuve d’une totale transparence et présenté des solutions financières éprouvées, déjà mises en œuvre avec succès par le passé. Arkin Capital LLP conteste fermement toute accusation d’escroquerie, qu’elle considère comme infondée et attentatoire à son honneur. Face à ces allégations inacceptables, nous nous réservons le droit d’engager toute action judiciaire nécessaire pour protéger notre réputation et celle de nos partenaires, menace la société anglaise, qui jette également un pavé dans la mare en se demandant à quoi joue Gérard Lopez, dans la mesure où son club a toujours une ardoise à hauteur de 100 millions d’euros et que pour l'instant, les Girondins ne doivent leur survie qu'à une décision du tribunal de commerce. Arkin Capital LLP s’interroge sur la posture du FCGB, qui semble s’opposer à toute initiative visant à stabiliser sa situation financière. Dans ce contexte, Arkin Capital LLP s’étonne de la volonté affichée par le FCGB de fermer la porte à des solutions financières viables. Le club communique sur un “ni vendeur, ni acheteur”, mais cette déclaration soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. »