Les Girondins de Bordeaux sont dans une situation critique, la faute à une gestion cataclysmique du club par Gérard Lopez. Un état de fait qui était pourtant prévisible selon Olivier Létang.
Les Girondins de Bordeaux connaissent aujourd’hui ce que le LOSC n’est pas passé loin de vivre après le départ de Gérard Lopez. L’ancien dirigeant lillois a laissé un club en ruines, comme le rappelle régulièrement Olivier Létang dans ses différentes apparitions dans les médias. Le président des Dogues s’étonne à chaque fois du fait que les instances du football français aient autorisé Gérard Lopez à reprendre un club aussi important que les Girondins de Bordeaux, compte tenu de son passif à Lille. Invité de l’émission « L’Equipe du Soir », Létang s’indigne une nouvelle fois et explique qu’il avait prévenu un élu de Bordeaux de l’issue désastreuse qui arriverait si Gérard Lopez reprenait le club au scapulaire.
« C’est incompréhensible qu’on lui ait permis de reprendre un autre club »
CdF : Grosse menace sur Bordeaux-Rennes https://t.co/SFLx4gfGej
— Foot01.com (@Foot01_com) December 17, 2024
« Si c’est normal que Gérard Lopez ait pu rebondir en France après le LOSC ? J’en ai déjà parlé. Ça n’a rien de personnel. Mais compte tenu de mes convictions et de ma vision du sport, pour moi, c’est incompréhensible qu’on lui ait permis de reprendre un autre club. J’avais eu une discussion avec un élu de Bordeaux. On m’avait appelé, et, malheureusement pour les Girondins, je leur avais dit ‘je peux vous écrire dès aujourd’hui ce qu’il va se passer dans deux ans’ », a lancé Olivier Létang sur le plateau de L’Equipe du Soir qui indique par ailleurs être partie civile dans les plaintes qu’il a déposées contre Gérard Lopez.
Pour rappel, l’actuel président du LOSC a affirmé dans cette même émission que la dette du club nordiste s’élevait à 380 millions d’euros à son arrivée en 2021. Avec les Girondins de Bordeaux, Lopez n’a pas fait mieux que d’envoyer le club de la Ligue 1 au National 2, le tout avec une dette colossale de près de 120 millions d’euros.