Tout comme Lille et Marseille, Bordeaux a bien du mal à trouver un sponsor qui donnera son nom, moyennant quelques millions d’euros, au futur stade qui sera inauguré en 2015. Et selon Sud-Ouest, rien n’est simple pour l’exploitant du stade actuellement nommé Stade Bordeaux-Atlantique, lequel cherche une société capable d’aligner 3,9ME par an pendant dix ans. Et si près de 100 entreprises ont été contactées, aucune n’a pour l’instant répondu favorablement ce qui évidemment peut inquiéter. « Il faut être très clair sur ce que peut apporter le nom d'un stade. C'est un travail de réseau, tout le monde s'y met, même les Girondins de Bordeaux participent à la recherche. On continue, il nous reste un peu de temps », admet, dans le quotidien régional, Cédric Girard, directeur marketing et commercial de Vinci stadium.
On sait seulement que la société Dassault, contactée, a refusé de donner son nom au stade. Mais le patron du Stade Bordeaux Atlantique veut rester optimiste et vante les qualités de son dossier : « Bordeaux est la deuxième ville de France la plus connue après Paris, l'une des plus attractives. Le nouveau stade est le miroir de cette réalité, son image va faire le tour du monde. » Reste à convaincre une entreprise de lâcher 39ME en dix ans, et cela ne court actuellement pas les rues comme l’ont constaté les responsables du stade Pierre-Mauroy à Lille et du Vélodrome à Marseille.