Comme pressenti, l’arrivée de Jocelyn Gourvennec cet été a bien changé le visage de Bordeaux, enfin capable de produire du jeu. Enfin, lorsque le terrain le permet.
Car ce n’est pas un hasard si les Girondins ont connu leurs deux défaites sur des champs de patates. Rappelons que les Marine et Blanc avaient vécu un enfer sur la pelouse toulousaine (4-1, 2e journée) infectée par un champignon, tout comme celle du Matmut Atlantique où Angers est venu s’imposer (0-1, 5e journée). Alors pour la réception de Caen ce samedi (20h), le club aquitain sera-t-il tenté d’adapter son jeu ?
« Non, il ne faut pas qu'on pense à cela, a répondu Gourvennec. Il faut qu'on arrive à jouer. Peut-être qu'on s'adaptera mais on a réussi contre Angers à faire courir l'adversaire, à avoir un bon taux de réussite dans les passes. Simplement, il faudra appuyer un peu plus à l'approche du but. On a montré contre Saint-Etienne et Nantes, même contre Angers, qu'on a ultra-dominé sans marquer, qu'on n'est pas seulement une équipe de déplacement. »
Gourvennec ne veut rien changer
« Il faut qu'on soit capable dans le genre de match où l'adversaire joue plus bas de dominer en marquant, a insisté l'entraîneur bordelais. On l'a réussi à Metz car on a été intelligent, on a fait preuve de maîtrise. Techniquement, on a fait un très bon match. Quand vous êtes à l'extérieur, ça vous assoit. » Il n’empêche que Bordeaux se serait bien passé de cette difficulté supplémentaire qui n’a probablement pas échappé à ses futurs adversaires.