Depuis son quart de finale de la Ligue des Champions en 2010, Bordeaux n’a plus vraiment les moyens de ses ambitions.
En Ligue 1, la lutte pour le titre est désormais à oublier, et en Coupe d’Europe, les Girondins ne font plus vraiment peur à grand monde. Toutefois, un nouveau souffle est arrivé avec le nouveau stade, qui permet au club aquitain d’augmenter ses recettes même si ce n’est pas une montée en flèche spectaculaire. Néanmoins, à l’heure où toute la Ligue 1 ou presque se serre la ceinture, cette nouvelle rentrée d’argent ne permettra clairement pas à Bordeaux de flamber sur le marché des transferts, a rappelé son président dans La Tribune.
« Ce qui peut devenir important, c'est la recette billetterie qui a longtemps représenté 6 à 7 % de notre budget, et se trouve aujourd'hui à 10/12 % grâce à l'augmentation de la fréquentation. Evidemment on ne fait pas 42.000 places à chaque fois. A configuration égale, mais avec des résultats sportifs moyens contre des clubs pas très sexys, on fait 5.000 spectateurs de plus par rapport à l'an dernier. On est un peu en-dessous mais quand Paris et Marseille vont venir, on va faire exploser les compteurs. En période estivale, le tour préliminaire de la Ligue Europa contre le club chypriote de Lanarca a attiré 32.000 spectateurs. Bien sûr, il y avait l'attrait du stade du stade aussi : confortable, beau, esthétique. Les abonnements, compris dans la billetterie, soit 12.000 abonnés (9.000 abonnements individuels plus les abonnements entreprises), sont en progression. Mais c'est éminemment lié au recrutement des joueurs et au classement. Vous recrutez un grand joueur, vous faites augmenter les abonnements, certes, mais pas assez pour le payer : donc c'est pour ça qu'on n'en fait pas venir », a prévenu Jean-Louis Triaud, qui a déjà montré cet été que les investissements étaient particulièrement limités en ce qui concerne l’achat de nouveaux joueurs.