Les Girondins de Bordeaux évolueront la saison prochaine en Ligue 2. Une première relégation sportive depuis 1960 qui attriste Nicolas De Tavernost.
Déjà mal en point en fin de saison dernière, les Girondins de Bordeaux n'ont cette fois-ci pas pu se sauver ces derniers jours en Ligue 1. Une descente à l'échelon inférieur qui peine toute une institution et les fans qui vont avec. La relégation sportive de Bordeaux, plus connue par le club depuis 1960, le club au scapulaire ayant été envoyé en L2 en 1991 pour des raisons financières, inquiète car l'institution est dans une situation économique très bancale et Gérard Lopez devra bientôt passer devant la DNCG et réussir son entretien, sous peine d'entraîner une faillite des Girondins. De quoi faire réagir certains anciens du club, comme Nicolas De Tavernost, président du directoire du groupe M6 et ancien propriétaire des Girondins de 1999 à 2018.
De Tavernost amer sur la gestion du club par King Street
C'est officiel, les Girondins évolueront l'an prochain en @Ligue2BKT.
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) May 21, 2022
Nous tenons à remercier les amoureux des Marine et Blanc pour leur soutien et espérons vivre ensemble des jours meilleurs prochainement. 🔵⚪ pic.twitter.com/0qbG8vWbLv
Lors de quelques mots échangés par écrit avec Ouest France, Nicolas De Tavernost est en effet revenu sur la récente descente de son ancienne équipe. Pour lui, le responsable est tout trouvé. « Je suis malheureux de cette relégation. Nous avons essayé, M6, les dirigeants de l’époque et moi-même de faire le job « le mieux possible ». Nous avons laissé le club dans une situation saine que ce soit au niveau de l’effectif, au niveau financier, avec des installations modernes. Le club a été laissé sans dette et M6, qui a injecté dès le premier jour 120 millions de francs dans le club, investi sur le centre de formation et le stade sans compter les déficits épongés, a perdu de l’argent au total. Les suivants n’ont pas souhaité écouter nos conseils, notamment sur la proposition d’un patron pour le club que nous leur avions proposé : Jean d’Arthuys. Je les laisse à leur responsabilité, tout en ayant observé avec tristesse et amertume l’évolution sportive et la remise en cause d’un travail de deux décennies », a indiqué l'ancien homme fort des Girondins de Bordeaux. Une pique fatale pour King Street, qui lâchera ensuite Bordeaux à Gérard Lopez. Les prochains jours nous en diront plus sur l'avenir et le futur plan de bataille du club au scapulaire, six fois champion de France dans son histoire.