Coupable d’une main à priori volontaire qui a privé Bastia de son deuxième but à Bordeaux dimanche dernier, Nicolas Pallois a été convoqué par la Commission de discipline, via le comité de visionnage. Plutôt étonnant lorsque l’on sait que la LFP convoque généralement les auteurs de gestes dangereux. D’où la colère du directeur général de Bordeaux, Alain Deveseleer, qui estime que la LFP s’est laissée influencer par l’abattage médiatique autour de cette action.
« On a un peu l'impression que ces convocations dépendent de la caisse de résonance des matchs. Comme tout le monde en a parlé, le comité de de visionnage a cru bon de suivre le bon sens politique, s’est plaint le dirigeant bordelais dans Sud-Ouest. Cela nous agace, d'autant plus que lorsque l'on regarde le match, on constate qu'il y avait peut-être d'autres sujets de saisine…. On est un peu ulcéré par le sujet, on ne sait pas comment les gens de ce comité travaillent. On ne sait pas qui regarde les matchs, comment ils les regardent. On ne sait pas si le travail de ce comité est contrôlé et, à l'arrivée, on voit bien que les convocations sont la conséquence du raffut médiatique. Cette commission va dans le sens de l'agitation journalistique faite autour des matchs. Tout cela est d'un profond ridicule. Il (Pallois) a admis sa faute. Elle est avérée. Notre principal argument sera de dire qu'il ne l'a pas fait exprès. Mais c'est invraisemblable qu'il soit convoqué. » A noter que l’ancien Niortais a été convoqué le soir du jeudi 25 septembre, soit le jour du match des Girondins contre l’AS Saint-Etienne…