En raison de la saison décevante de Bordeaux, Jean-Louis Triaud prend très cher de la part des consultants. Et dans la mesure où le président du club aquitain digère mal les critiques, ses réponses valent toujours le détour.
A l'image de son interview dans les colonnes de France Football. Afin de répondre à ceux qui réclament un projet clair aux Girondins, le dirigeant a tenu à souligner la qualité de son centre de formation. Celui qui permet à Ulrich Ramé, le successeur de Willy Sagnol, de compenser certaines absences en utilisant de jeunes joueurs. Et qui a facilité l'évolution d'anciens tels que Christophe Dugarry. Ce dont Triaud n'est pas peu fier.
« Depuis des années maintenant, je dis que le club doit s’appuyer sur son centre de formation. Bordeaux a toujours été plus ou moins un club formateur. Dugarry, Lizarazu, Afanou, Planus, Chamakh, Trémoulinas et d’autres encore, ils sortent d’où ? A Angers, en seizièmes de finale de Coupe de France, sur les onze joueurs qui démarrent le match, en dehors de Jussiê, il y a dix garçons du centre de formation. Et on se qualifie (1-2, le 19 janvier) », s'est vanté le président bordelais.
Ounas et Vada, les réussites de Triaud
« On les expose plus, c’est vrai, mais on est bien obligés de le faire quand on a autant de blessés. Cela nous a permis de voir émerger des garçons comme Ounas et Vada, a-t-il ajouté. Il ne faut pas oublier de citer nos réussites et ne pas faire preuve de mauvaise foi en parlant seulement de nos échecs. » Un message adressé à Dugarry justement, l'un des consultants les plus inspirés lorsqu'il s'agit de Bordeaux...