Loin des médias, Christophe Dugarry continue de suivre l’actualité des Girondins de Bordeaux. L’ancien attaquant aimerait voir son club de coeur rebondir après le départ de la précédente direction.
A l’occasion de la réception du FC Nantes dimanche après-midi, Bordeaux fêtera ses 140 ans avec beaucoup de ses anciens joueurs. Parmi les nombrés invités, Christophe Dugarry sera présent au Matmut Atlantique pour célébrer son club de coeur. Mais aussi pour soutenir ceux qui représentent la nouvelle ère des Marine et Blanc. En effet, l’ex-attaquant des Girondins reste marqué par les erreurs de GACP et King Street, partis sans se soucier de l'avenir du club.
Les Américains prennent cher
« Avec les deux directions précédentes… Bordeaux, c’est un club qui a été humilié, a rappelé le consultant sur RMC. Il ne faut pas l’oublier. Ses supporters ont été humiliés, ses salariés ont été humiliés par les deux précédentes directions. Il y a eu une ambiance exécrable. Je pense que ce club doit retrouver de la fierté… Les gens en allant au stade, les joueurs en rentrant sur le terrain. Ce que j’ai envie de voir, il y aura des défaites, c’est relever la tête. Quand on parle des joueurs de caractère, c’est ça être un joueur de caractère. Quand les moments ne vont pas, quand cela ne va pas bien. »
« Cela a été long, cela a été des souffrances, a poursuivi l’ex-attaquant des Girondins. Les anciens l’ont connu, il y a eu des moments terribles mais ils ont fait les efforts qu’il fallait pour sauver le club la saison dernière. Il faut retrouver de la fierté, chacun. Les partenaires, les salariés, les joueurs… Les supporters ont été humiliés. Vous n’imaginez pas ce qui a été vécu, c’est terrible. C’est un traumatisme, c’est une histoire incroyable dans ce club et cela a marqué l’histoire du football français. »
« Il va se passer des choses »
« Je pense que les gens des Girondins se sont sentis meurtris pendant des années. Le rôle des nouveaux dirigeants et des joueurs cadres c’est de redonner de la fierté, a conseillé Christophe Dugarry, avant de lancer un dernier tacle pour la route. (...) Quand chaque composante du club est meurtrie, a été humiliée, par des dirigeants qui n’en n’avaient rien à foutre du club à part faire de l’oseille et s’en mettre plein les poches, cela a été terrible. J’en suis persuadé : en retrouvant cela, il va se passer des choses. » Apparemment, le nouveau patron Gérard Lopez a sa confiance.