Bordeaux, du bleu marine au « ‍bleu de travail ‍»

Les Girondins étaient encore sonnés ce dimanche après la défaite 3-2 concédée à Toulouse alors que tout se présentait pour le mieux à la pause, puisqu’ils menaient de deux buts au Stadium. Mais l’écroulement progressif n’a pas totalement anéanti les Bordelais, à l’image du discours plutôt rassurant de Francis Gillot qui estimait que son équipe était sur la bonne voix. De son côté, Jean-Louis Triaud, plutôt vindicatif samedi soir, a décidé de ne pas en rajouter une couche, demandant simplement à ses joueurs de répondre au moins présent sur le terrain de la combativité pour faire bonne figure, en attendant de retrouver un niveau de jeu décent.

« Il reste beaucoup de matches, je ne suis pas forcément inquiet. Il faut laisser le smoking au vestiaire et enfiler le bleu de travail. Si on n’est pas capable d’être des artistes, qu’on soit des tâcherons courageux et travailleurs. On ne va pas passer d’une phase où on croit que ce groupe peut figurer à une phase extrême où on joue le maintien. Avant je disais que nos joueurs avaient du talent, je vais modérer ces propos. Je vais dire que je reste persuadé que notre équipe a plus de potentiel que d’autres pour éviter de jouer la descente », a glissé le président du club aquitain, qui mise sur la réception de Lille pour être un premier déclic très attendu cette saison.