Relégué en Ligue 2, Bordeaux attend désormais son passage devant la DNCG avec appréhension. Le président et propriétaire Gérard Lopez doit combler un trou énorme pour convaincre le gendarme financier du football français. Et pour y parvenir, le dirigeant devra sûrement payer avec ses propres fonds.
Pour les Girondins, la relégation n’est peut-être pas la seule catastrophe à venir. Bordeaux doit maintenant s’assurer de pouvoir débuter la saison prochaine en Ligue 2. Il faudra pour cela convaincre la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) lors de son audition prévue mi-juin. Et selon les informations de 20 Minutes, le club aquitain devra combler un déficit estimé entre 40 et 45 millions d’euros !
Ligue 1. #Girondins : « Nous ne pouvons que faire un constat d’échec » déclare Gérard Lopez dans un communiqué
— Sud Ouest Girondins (@SO_Girondins) May 21, 2022
➡️Le président réaffirme son engagement et annonce de "profonds changement" et un "projet communiqué prochainement" https://t.co/IVdpaWUk6W
La situation est si grave que Gérard Lopez pourrait être contraint de dépenser 20 millions d’euros sur ses fonds propres. Ou peut-être 12-13 millions d’euros si le président et propriétaire parvient à convaincre un sponsor d’envergure internationale. Le dirigent, critiqué pour son absence à Bordeaux pendant la saison, a entamé ses recherches depuis plusieurs mois. Gérard Lopez était notamment à Paris lundi pour rencontrer d’éventuels partenaires pour Bordeaux. Pendant ce temps-là, Admar Lopes, confirmé à son poste de directeur technique, doit vendre pour 22 millions d’euros pendant le mercato estival.
Une vingtaine de départs souhaités
L’été s’annonce difficile pour le Portugais qui envisage une vingtaine de départs, en comptant les fins de contrat, de prêt et les indésirables. Ainsi, les Girondins espèrent ne conserver qu’une dizaine de joueurs comme base de l’effectif pour la saison prochaine. Parmi eux, l’attaquant Sékou Mara, très convoité sur le marché des transferts, et qui a déjà annoncé qu’il resterait, pourrait être le meneur du nouveau projet, à supposer que ses supérieurs soient en mesure de résister aux offres qui risquent d’arriver. Compte tenu de l’urgence de la situation, rien n’est moins sûr.