Dimanche après-midi, Bordeaux a vécu l’enfer sur la pelouse de Lorient (4-1). En coulisses, c’est encore pire avec le désengagement de King Street.
Jeudi soir, l’actionnaire des Girondins de Bordeaux a fait savoir qu’il ne supporterait plus financièrement ses engagements vis-à-vis du club au scapulaire, qui a été immédiatement placé sous la tutelle du tribunal de commerce de Bordeaux. Les Girondins doivent maintenant trouver un repreneur au plus vite, au risque de courir à la catastrophe. Après le naufrage à Lorient lors de la 34e journée de Ligue 1 (4-1), Benoît Costil n’a pas été tendre avec King Street, qu’il juge en grande partie responsable du fiasco de la saison bordelaise. L’ex-Rennais ne prend pas de gants et lâche notamment que le fond d’investissements américain, propriétaire des Girondins, en avait certainement « plein le cul ».
« Ils en avaient plein le cul »
« Il est difficile de mesurer l'impact de l'annonce. On l'a appris en arrivant à Lorient, avant le repas (jeudi soir). Je m'attendais à beaucoup de choses, sauf à ça. Ce ne sont jamais des situations anodines et faciles à vivre. Je ne connais pas ces gens (de King Street), je ne les ai jamais vus, je ne leur ai jamais parlé. Je pense qu'ils en avaient plein le cul et qu'ils sont partis. Après, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants. (Relancé sur la réaction du groupe) On ne va pas sauter au plafond, forcément. Ce sont des choses qui nous perturbent et nous inquiètent. Ce n'est pas anodin. Vous imaginez bien notre état d'esprit... Mais, le plus important, c'est le club. Nous (les joueurs et leur avenir), ce n'est pas un problème. On doit faire en sorte que Bordeaux soit en Ligue 1 la saison prochaine » a lancé, dans des propos relayés par L'Equipe, un Benoît Costil pas tendre avec King Street et qui compte sur les joueurs pour relever la tête et sauver Bordeaux de la descente… tout du moins sportivement.