Engagés en National 2, les Girondins de Bordeaux devraient être mis en faillite si aucun accord n'est trouvé cette semaine pour le stade où le club au scapulaire évoluera.
Sportivement, Bordeaux a commencé par un nul et une défaite son parcours en N2, mais dans les coulisses, l'avenir des Girondins est toujours en grand danger. Car même si le tribunal de commerce a accordé un sursis au club de Gérard Lopez en le plaçant en redressement judiciaire, ce qui lui permet de ne pas avoir à faire face à ses 100 millions d'euros de dettes, cette période ne pourra pas s'éterniser sans des vraies garanties. Alors que les supporters bordelais réclament le départ de celui qui a plongé le club dans cette situation, l'avenir des Girondins pourrait se jouer d'ici à ce week-end. Car à trois jours de la réception de Bourges, personne ne sait où l'équipe dirigée par Bruno Irles évoluera. Et si ce n'est pas au Matmut Atlantique, il est clair que Bordeaux sera placé en faillite et rejoindra le championnat régional. Un bras de fer est en cours, et rien ne dit que cela se finira bien comme l'annonce Sud-Ouest.
Bordeaux retient son souffle
Gérard Lopez l'a fait.#Girondins #Film pic.twitter.com/9xj0bKABqK
— 𝐋'𝐇𝐮𝐦𝐞𝐮𝐫 𝐝'𝐄𝐫𝐢𝐜 (@lhumeurderic) September 10, 2024
Car dans son budget présenté au tribunal de commerce, Bordeaux a budgété près de 5 millions d'euros de recettes liées aux matchs qui se joueraient au Matmut Atlantique, ce qui ne sera pas possible si le club évolue finalement dans le petit stade mis à sa disposition. Sauf que le gestionnaire du stade est échaudé par la gestion du club, puisque Gérard Lopez a laissé une ardoise de 20 millions d'euros en ne payant pas les loyers, ce que la collectivité va finalement devoir faire. Autrement dit, entre les Girondins de Bordeaux, les élus et la société Stade Bordeaux Atlantique (SBA), qui gère le Matmut Atlantique jusqu'en 2041, les négociations sont très tendues, SBA n'ayant forcément qu'une confiance très limitée en Gérard Lopez. Sachant que le tribunal de commerce se réunit le mardi 17 septembre prochain pour décider de prolonger la période de redressement du club ou de le placer en faillite, la tension est de plus en plus énorme du côté de la capitale girondine.