Arrivé l’été dernier pour secourir les Girondins de Bordeaux, Bruno Irles veut maintenir un niveau d’exigence très élevé pour relancer la machine. Il sait toutefois qu’une mauvaise dynamique peut lui couter sa place.
La poule B de National 2 a désormais un nouveau favori à la montée : les Girondins de Bordeaux. Classé pendant une grande partie du début de saison loin des équipes du haut de tableau, le club au scapulaire a réussi à enchainer une série de victoires qui lui a permis de récupérer le fauteuil de leader. La route vers le National 1 est désormais dissipée de tout brouillard. Malgré tout, Bruno Irles veut continuer à maintenir un niveau d’exigence digne d’un club de Ligue 1. Il sait que rien n’est acquis, pas même sa présence sur le banc.
Bruno Irles a peur pour son poste
Bordeaux fanfaronne et annonce de grosses recrues https://t.co/7QQRGXdq7p
— Foot01.com (@Foot01_com) February 13, 2025
Comme n’importe quel entraineur dans le monde du football, Bruno Irles sait qu’un rien peut faire basculer une situation favorable en une spirale négative. Pour le moment, l’entraineur des Girondins de Bordeaux se voit rester aussi longtemps que possible, tout en ayant conscience que son aventure peut s’arrêter net. « Je suis entraineur. Bien entendu qu’il y a un objectif. Je suis allé aux Girondins avec toute ma famille, je ne suis pas venu pour un one shot d’un an. A Troyes, j’avais aussi l’espoir de rester plusieurs années. Donc quand je dis que je suis entraineur, je ne peux pas vous dire combien de temps je le serai. Mais effectivement, j’aimerais bien m’installer et grandir à nouveau avec ce club », a expliqué l’actuel entraineur des Girondins de Bordeaux sur le plateau de « Jour de Foot » sur Canal+.
Bruno Irles reconnait en tout cas que les Girondins de Bordeaux vont beaucoup mieux, du moins d’un point de vue sportif. À seulement 11 journées de la fin de la saison, le club au scapulaire a une avance d’un point sur l’US Saint-Malo. Le natif de Rochefort sait mieux que personne que la dernière ligne droite est le passage le plus délicat. « Ça reste du foot et on travaille. Mon objectif est d’avoir les mêmes exigences qu’en Ligue 1. Forcément, je n’ai pas le même budget, mais mes exigences avec les joueurs sont les mêmes pour avoir la performance tous les week-ends », conclut l’entraineur bordelais.