Battus jeudi dernier au Portugal par Benfica (1-0), les Girondins tenteront de renverser la vapeur lors du match retour, jeudi à Chaban-Delmas. Capable du pire, souvent en Ligue 1, et du meilleur, souvent en Europa League, Bordeaux se sent donc en confiance et Henri Saivet voit même cette rencontre comme un bon moment de laisser une trace dans la légende du club au scapulaire.
« À nous de réécrire l’histoire, tout simplement. C’est une source de motivation et aussi l’occasion de se faire remarquer. On sent l’adrénaline monter. Il va falloir se surpasser, avoir de la fierté, prévient, dans l’Equipe, l’attaquant des Girondins de Bordeaux, lequel avoue que son équipe n’est pas la même au moment de ces joutes européennes. On oublie qu’on est l’équipe qui a le plus joué cette saison et on n’a pas un effectif pour évoluer sur tous les tableaux. Et si on prend Tsonga, en tennis, il n’aura pas la même motivation quand il joue le 200e mondial que quand il affronte Djokovic. C’est pareil, quel que soit le sport, et ça ne changera pas. Ce ne sera jamais la même motivation en Championnat. »