Après la défaite de son équipe contre Caen (1-2), Jean-Louis Triaud fulminait contre les Normands, puis contre l’arbitre, expliquant que Bordeaux était la cible des hommes en noir depuis plusieurs mois. Le président des Girondins en voulait à la terre entière, revenant notamment sur le match à Marseille, mais pas à ses joueurs.
« On a fait un match courageux, on s’est battu, mais on a raté l’occasion de mener au score en tirant sur la transversale. Nous avons aussi eu affaire à un gardien inspiré, des défenseurs présents qui ont sorti trois ballons sur la ligne, mais mon problème c’est Monsieur Enjimi. On a joué à douze contre onze, il n’a pas su se faire respecter, il a pourri le match, il a laissé les Caennais, qui sont venus avec leurs armes, mais cela ressemble plus à du catch qu’à du football. Ils ont multiplié les fautes sans être sanctionnés. On nous refuse un but valable, l’arbitre ne sanctionne pas l’auteur de l’agression sur Gouffran, il ne décompte pas la totalité du temps additionnel. Depuis le mercato, et une étude faite sur les fautes d’arbitrage, on sait qu’on est l’équipe la plus défavorisée. On l’avait déjà vu avec Marseille, où il y a main sur le centre qui nous coûte le premier but, il y a main d’Heinze sur la tête de Modeste...ça continue. Cette saison est noire. Les places intéressantes me paraissent très loin. Les joueurs se sont battus, il n’y a rien à leur reprocher (...) Nous avons un problème avec M.Enjimi depuis que Fernando a eu la mauvaise idée de mal lui parler lors d’un PSG-Bordeaux...», confiait Jean-Louis Triaud, visiblement agacé au micro de Girondins TV.
