Annoncé en grande difficulté, l’actionnaire majoritaire des Girondins King Street pourrait recevoir des offres de rachat dans les prochains mois. Mais pour le moment, les investisseurs devraient seulement rester à l’affût.
Parmi les formations les plus affectées par la crise sanitaire, Bordeaux fait partie des mauvais élèves de Ligue 1. Cette période difficile a encore enfoncé le club aquitain d’un point de vue financier, le propriétaire King Street étant réticent à l’idée de mettre la main à la poche. C’est pourquoi les rumeurs de rachat se multiplient, avec les noms de Bruno Fiévet ou d’Olivier Létang. Mais d’après le compte Twitter Diabate33, très bien informé sur l’actualité des Marine et Blanc, aucun investisseur ne devrait bouger dans l’immédiat.
« Que King Street soit vendeur, c'est une certitude, a confirmé l’insider interrogé par Webgirondins. Cependant, que King Street arrive à ses fins en vendant le club aussi cher qu'il l'a acheté, c'est impossible. Surtout après cette crise que l'on vient de vivre. Les investisseurs, ils vont laisser passer l'orage, ils vont voir comment King Street réagira lors des prochaines semaines, ils vont attendre de voir comment le passage à la DNCG va se passer, pour ensuite potentiellement faire une offre. »
Rien de concret pour un rachat
« (…) Au vu du nombre de personnes que l'on côtoie au quotidien, s'il y avait eu vent de quelque chose, je pense que j'aurais pu obtenir quelques informations. Quand GACP a commencé à arriver, nous étions bien au courant. GACP/King Street, on l'avait annoncé en avance. Sur ce genre de sujets, ça se joue six mois avant. Racheter un club, ce n'est pas pareil que de racheter un joueur. Il faut bien comprendre cette information. Ce n'est pas neutre et c'est très important à savoir », a prévenu le suiveur des Girondins, impatient d’annoncer le départ du fonds d’investissement américain.