Bordeaux a trouvé son sauveur, ce n’est pas un imposteur

Bordeaux a trouvé son sauveur, ce n’est pas un imposteur

Toujours sous la menace d’une liquidation judiciaire, Bordeaux pourrait se sauver grâce à un rachat. L’homme d’affaires Bruno Fievet se porte candidat et son dossier est jugé crédible.

Le souhait des supporters de Bordeaux pourrait être exaucé. Alors que les Girondins risquent toujours une liquidation judiciaire après leur rétrogradation administrative en National 2, le président et propriétaire Gérard Lopez aura peut-être l’opportunité de vendre le club aquitain. L’homme d’affaires Bruno Fievet, entouré d’investisseurs, se porte effectivement candidat, à condition de s’entendre avec la mairie pour le rachat du Matmut Atlantique. Un projet que le journaliste Laurent Brun juge crédible.

« Je n’ai pas de précisions, mais oui, il faut l’écouter, a encouragé l’observateur des Marine et Blanc interrogé par Bordeaux Le Mag. Je ne connais pas Bruno Fievet mais je ne vois pas un discours de mythomane. On en a eu dans le football, mais là c’est quelqu’un qui s’intéresse aux Girondins de Bordeaux, qui a supporté le club depuis très longtemps, qui connait le club aussi. Il faut écouter attentivement, oui, car il faudra bien trouver une solution pour le Matmut Atlantique de toute façon. »

Un candidat à considérer

« Quelle est l’ambition ultime derrière, au-delà de sauver les Girondins ? Je ne sais pas. Peut-être être président, je ne sais pas, propriétaire du club… Après, à un moment donné, la ville de Bordeaux, la Métropole, tout le monde discute, réfléchit, mais il va falloir trouver la solution, a-t-il réclamé. Ça ne peut pas continuer comme ça. Peut-être qu’on n’est plus à quelques mois près mais si les Girondins arrivaient à monter et à se retrouver aussi en National, il faudrait encore se poser la question, à condition que les Girondins existent encore dans quelques mois, car il y a toujours ce risque. »

« Il faut en tout cas le prendre au sérieux. S’il a une offre concrète, bien sûr qu’il faut l’écouter. J’aime autant que ce soit quelqu’un qui connait le club, même si je ne le connais pas personnellement, ou quelqu’un qui s’investisse, plutôt que quelqu’un qui arrive de nulle part ou de partout, avec de l’esbroufe… Bref, ne pas se retrouver encore dans un panier de crabes et une mouise impossible », a alerté le journaliste encore marqué par le fiasco de Gérard Lopez, après celui des Américains de GACP.