Après deux défaites de rang, Bordeaux a enchaîné avec deux victoires consécutives, dont celle probante samedi soir contre Monaco (1-0) qui était sur les talons des Girondins.
Une semaine après sa victoire à Chaban-Delmas contre Le Mans, et sans manquer de respect pour les Sarthois, c’est un adversaire d’un tout autre calibre qui se présentait samedi soir à Bordeaux. Deuxième à seulement un point des Girondins, les Monégasques pouvaient en effet rêver de la première place en cas de victoire chez les champions de France. Mais les joueurs de Laurent Blanc ont rendu une copie presque parfaite contre l’AS Monaco, et sans un grand Stéphane Ruffier, l’addition eut été probablement beaucoup plus lourd comme l’expliquait l’entraîneur bordelais.
« Si on se réfère au score, on peut penser qu'on a eu des difficultés à battre cette équipe de Monaco. En revanche, si on analyse le match, on s'aperçoit que Bordeaux a été très dominateur et supérieur à Monaco. Il fallait être patient. Monaco avait des joueurs offensifs à surveiller. Ils avaient l'option de nous laisser le ballon et d'empêcher Bordeaux de relancer, cela nous a un peu gênés dans la mesure où on a l'habitude de construire le jeu. Là, on a sauté les lignes et on s'aperçoit que quand on a des joueurs comme Marouane Chamakh, c'est très appréciable. On produit du jeu, des occasions, on a eu un gardien en face qui fait un bon match voire un grand match. Selon mes statistiques, on a 17 occasions de but et on en concrétise une. Je suis satisfait de la victoire et du jeu », concédait Laurent Blanc, qui pouvait désormais se tourner vers le déplacement de mardi à Munich pour la Ligue des Champions.
Une préparation facilitée par ce succès qui place évidemment Bordeaux dans une situation idéale en Ligue 1 et libère donc l’esprit des joueurs. « Pour préparer des matches comme ceux de Ligue des Champions, il est préférable de gagner. Mais contre le Bayern, la compétition sera différente. Si on fait le bilan, Bordeaux est premier en championnat et dans son groupe en Champions League », faisait remarquer avec délectation l’entraîneur des Girondins qui sait qu’une victoire en Bavière qualifierait probablement son équipe pour la suite des événements.
