C’est avec un appétit aiguisé par la victoire en Coupe de la Ligue que Bordeaux se rendra à Rennes ce mercredi.
Du vendredi au mercredi, en cinq jours, la 33e journée de Ligue 1 pourrait finir par donner une grande indication sur le nom du futur champion de France. Après le nul entre Lyon et Paris, le succès précieux de l’OM à Lille, Bordeaux sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur au Stade de la Route de Lorient, sous peine de voir Marseille prendre le large. Une situation dont Ulrich Ramé, champion avec les Girondins en 1999, a parfaitement conscience. Le capitaine bordelais compte ainsi sur l’habituelle maitrise de son équipe dans les grands rendez-vous pour finir fort, même si parler du titre reste encore tabou. « On a montré que sur les rencontres décisives comme lors du Trophée des Champions (contre Lyon) et de la finale de la Coupe de la Ligue (face à Vannes), nous sommes performants dans les moments décisifs. Nous constatons qu’à chaque fois, nous obtenons le titre. Maintenant, il ne faut pas se mettre de pression supplémentaire. Le but est d’optimiser notre deuxième place actuelle, car c’était notre objectif en début de saison. Bordeaux voudra prendre des points lors d’un déplacement compliqué en Bretagne. Lors des deux ou trois dernières journées, nous verrons ce qu’il se passe et ce qui est jouable. La priorité est de prendre le maximum de points mais surtout de conserver voire de prendre de l’avance sur nos poursuivants, Lyon et Paris notamment… », a souligné sur le site des Girondins l’ancien angevin, pour qui l’accumulation des matchs dans ce dernier mois de compétition n’est pas un problème.
« Dans une dynamique de victoires, il est toujours plus facile de récupérer. Il reste un mois avec 6 matches à jouer et 30 jours à vivre ensemble. Nous savons à quoi nous attendre et nous nous tenons prêts à faire les efforts, en espérant avoir quelque chose au bout. L’aspect physique touche toutes les équipes, il est identique pour tout le monde à cette période. Ceci se jouera principalement au mental. Il faudra être fort psychologiquement », a expliqué Ulrich Ramé, qui verrait comme un beau clin d’œil du destin un deuxième titre de champion de France dans son armoire à trophées, 10 ans après le premier.