Recruté pour faire oublier Cédric Carrasso, blessé pour toute la saison, Paul Bernardoni a vécu des débuts difficiles à Bordeaux.
L’ancien portier de Troyes a été coupable sur plusieurs buts encaissés, et l’a payé cash avec des critiques acerbes sur son niveau. Contre Lyon, face à Saint-Etienne, sa responsabilité est engagée et le gardien des Girondins l'assume. A seulement 18 ans, le natif d’Evry est extrêmement jeune pour être titulaire en Ligue 1 à ce poste, mais cela ne l’empêche pas d’accepter les critiques sans broncher, comme il l’a confié en conférence de presse.
« Les critiques ne sont pas fausses. Je comprends qu’on puisse critiquer, parce que je n’ai pas fait non plus des matches exceptionnels, mais au bout d’un moment, j’ai arrêté de lire ! Parce que je me suis dit que ça ne servait à rien de se polluer l’esprit. C’est en travaillant que ça reviendra. Disons que ça a plus fait de mal à mes parents qu’à moi. Personnellement, franchement, je m’en foutais un peu », a expliqué celui qui est l’un des grands espoirs français à ce poste, et est international dans les catégories de jeunes depuis trois ans.