Lors du dernier conseil municipal de la ville de Bordeaux, Philippe Poutou a pris le temps de critiquer la gestion du dossier du club des Girondins de Bordeaux par la mairie et son accompagnement à deux vitesses.
Le contexte actuel aux Girondins de Bordeaux n’est pas vraiment favorable aux critiques positives. Le sportif est une bulle qui permet d’oublier les problèmes massifs qui incombent au club. En parallèle d’un 32ᵉ de finale de Coupe de France de gala face au Stade Rennais, la mairie de Bordeaux continue de discuter sur la stratégie à mettre en place pour aider le club à ne pas sombrer plus bas qu’il ne l’est déjà. Une stratégie critiquée par Philippe Poutou lors du dernier conseil municipal. L’élu NPA ne comprend pas le laxisme de la politique de la mairie et de la métropole bordelaise.
« Cela nous parait scandaleux »
Avant Rennes, Andy Carroll et Bordeaux pensent à annuler le deal https://t.co/GClAQzYrMl
— Foot01.com (@Foot01_com) December 19, 2024
« On pense à la centaine de personnes qui ont été licenciées. Vous avez vu les salaires énormes des joueurs en Ligue 2 ? Ce sont des chiffres encore. Quel regard avait la collectivité sur ce club qu'elle était censée aider et qui ne pouvait pas payer le loyer du stade ? Il y avait de l'argent et cela nous apparait scandaleux. Ça pose le problème d'un regard plus critique à avoir sur ce qui a été fait, et aussi de la remise en cause de la politique qui a été menée dans cette assemblée. Il faut discuter de solutions plus rigoureuses que ce qui a été exercé jusqu'à présent », a déclaré Philippe Poutou lors du dernier conseil municipal de la ville de Bordeaux. L’élu NPA remet largement en cause la position de la mairie dans la chute des Girondins. Il avait d’ailleurs déjà accordé une grande responsabilité à la collectivité et à la métropole dans la situation actuelle du club lors du conseil métropolitain du 6 décembre dernier.
Sa position n'a pas changé depuis. Philippe Poutou pense surtout aux très nombreux salariés des Girondins de Bordeaux qui ont récemment perdu leur emploi après un plan social important. Ils sont 86 à avoir pris la porte. L'ancien candidat aux dernières élections présidentielles voit aussi qu'à la fin, c'est le contribuable qui paiera plus d'impôts locaux pour limiter les dégâts de la gestion catastrophique de Gérard Lopez.