A quelques jours de leurs débuts en National 2, les Girondins de Bordeaux annoncent avoir obtenu la signature de 24 joueurs. Mais il y a tout de même un gros souci.
Quoi qu'ils pensent de Gérard Lopez, et généralement ce n'est pas du bien, les supporters bordelais ne masquent pas une vraie impatience à l'idée de voir leur club reprendre enfin la compétition, même si cela sera en National 2. Nonobstant un déficit de 100 millions d'euros, et grâce au tribunal de commerce qui a placé le club en redressement plutôt qu'en liquidation, l'homme d'affaires n'a pas lâché les Girondins et ce mercredi, le club au scapulaire a annoncé avoir officiellement enregistré 24 joueurs pour ses deux équipes de N2 et N3, et a confirmé que Rio Mavuba, éducateur des U15 et Paul Baysse ont signé une licence. Et dans la foulée, les Girondins ont présenté les nouveaux maillots pour la saison 2024-2025. Cependant, il y a une question à laquelle Bordeaux n'a pas répondu.
Bordeaux n'a pas choisi son stade
Le choix du stade pour le match de samedi ne relève pas de ma décision.
— Pierre HURMIC (@PierreHurmic) August 27, 2024
J’ai seulement proposé aux @girondins de mettre le stade Ste-Germaine à disposition, à défaut d’accord avec le propriétaire du stade Matmut.
Tout doit être mis en œuvre pour optimiser l’accueil de ce match.
Car c'est à domicile que les Girondins de Bordeaux débutent samedi la compétition à 18 heures contre le Stade Poitevin. Et le maire de Bordeaux l'avoue, il ne sait pas du tout où se jouera la rencontre de National 2. « Le choix du stade pour le match de samedi ne relève pas de ma décision. J’ai seulement proposé aux Girondins de mettre le stade Ste-Germaine à disposition, à défaut d’accord avec le propriétaire du stade Matmut. Tout doit être mis en œuvre pour optimiser l’accueil de ce match », prévient Pierre Hurmic. Cela risque donc d'être chaud à mettre place en l'espace de quelques jours, d'autant que plusieurs milliers de spectateurs sont attendus. Il se chuchote que finalement ce premier match de la saison pourrait se jouer à huis clos, le temps de trouver une solution durable. Cela évitera aussi quelques banderoles assassines alors qu'un rassemblement de supporters est prévu dimanche 1er à Bordeaux. Et surtout, les salariés des Girondins ont fait remarquer que la société en charge de la sécurité des matchs était parmi les créanciers du club et ne pourrait donc être là pour ce premier match.