Ce 5 novembre 2024 marque un tournant dans l’histoire des Girondins de Bordeaux puisque ce mardi, de nombreux salariés du club au scapulaire, touchés par le plan social, quittent définitivement leur poste.
Triste jour aux Girondins de Bordeaux, où la décadence des derniers mois est évidemment sportive avec une relégation jusqu’en National 2, mais également administrative. Club historique du football français, Bordeaux était logiquement l’un des plus fournis en personnel, une organisation qui ne colle plus avec celle d’un club de National 2 désormais. Un plan social dont le coût total est estimé entre 6 et 7 millions d’euros a été acté par les Girondins de Bordeaux et en tout, c’est 180 salariés qui vont quitter leur poste. Ce mardi 5 novembre marque d’ailleurs un tournant dans l’histoire récente du club au scapulaire puisque Sud Ouest nous apprend que c’est ce mardi que la grande majorité des salariés touchés par le plan social quittent le club.
Triste jour aux Girondins de Bordeaux
Journée particulière et historique au Haillan avec le départ ce 5 novembre de la grande majorité des salariés touchés par le plan social. Au total, joueurs pros et jeunes du centre inclus, 180 personnes auront quitté les #Girondins entre le 26 juillet et la fin novembre #SO pic.twitter.com/h2jU1SY0tj
— Sud Ouest Girondins (@SO_Girondins) November 5, 2024
« Au total, joueurs pros et jeunes du centre inclus, 180 personnes auront quitté les Girondins entre le 26 juillet et la fin novembre » rappelle par ailleurs le média local. Mi-novembre, la député socialiste Marie Récalde regrettait les terribles conséquences humaines de ce plan social décidé par les Girondins de Bordeaux. « On a beaucoup parlé des conséquences sportives, des joueurs et il le fallait, mais derrière un club comme les Girondins de Bordeaux, il y a des dizaines de personnes, de familles, de vrais passionnés qui ont donné des années et des années. C'est un vrai drame avec de graves conséquences humaines » confiait-elle, révoltée par la situation des Girondins de Bordeaux.
Ce n’est pas la seule à regretter un tel chaos, les milliers de supporters du club au scapulaire manifestant chaque jour sur les réseaux sociaux leur colère, principalement à l’encontre du propriétaire Gérard Lopez, responsable principal de la situation actuelle aux yeux des supporters des Marine et Blanc. Ce mardi, l’heure est toutefois aux hommages plus qu’à la colère pour remercier tous ces salariés qui ont porté haut les couleurs des Girondins, certains pendant des dizaines d’années.