En seulement trois ans, Laurent Blanc a réussi à transfigurer les Girondins de Bordeaux. A 44 ans, le Président a rapidement compris les ficelles du métier d'entraineur.
La reconversion de Laurent Blanc en entraîneur n’a étonné quasiment personne, tant l’ancien défenseur de l’équipe de France semblait fait pour le métier. Son surnom « Le Président », est à ce titre assez évocateur. Blanc a toujours été un meneur tranquille, discret mais néanmoins important dans les équipes où il est passé. Sa personnalité de joueur le destinait déjà à entraîner. «J’étais déjà intéressé par le coaching quand j’étais joueur, et lorsque j’ai pris ma retraite, cet intérêt est devenu encore plus grand. J’ai essayé de rassembler les expériences que j’ai eues en tant que joueur, de mettre de l’ordre dans ma tête. Le petit break que j’ai fait à la fin de ma carrière m’a permis d’en apprendre plus sur le métier d’entraîneur», a évoqué l’ancien défenseur de Manchester, qui a eu parmi ses coachs l’un des plus grands.
En effet, Blanc ne cache pas l’influence qu’a eue sur lui Sir Alex Ferguson, lorsqu’il était chez les Red Devils. «Il est l’une des personnes qui m’a donné des idées. J’ai des carnets de notes dédiés entièrement aux idées, aux manières d’entraîner que j’ai apprises là-bas, et que j’utilise maintenant à Bordeaux», a expliqué le coach girondin. Une base des plus solides, qui l’a probablement aidé à franchir les échelons du championnat de France, et qui vont peut-être lui permettre de passer encore une étape en se qualifiant en quart de finale de la Ligue des Champions avec Bordeaux. Mais une seule chose est sûre, contrairement à son mentor, Laurent Blanc clame qu'il ne compte pas passer tout le restant de sa vie sur un banc de touche. Même si, à bientôt 70 ans, l'Ecossais avait lui aussi promis de raccrocher de son poste de manager de Manchester United. C'était en 2001...