Après la défaite de son équipe à Lens (4-3), Laurent Blanc, toujours aussi énigmatique sur son avenir, n'a pas voulu tout mettre sur le dos de ses joueurs.
Une seule question brûlait les lèvres de l’ensemble des journalistes présents samedi à Lens, Laurent Blanc allait-il, ou non, annoncer dans les couloirs de Bollaert son départ de Bordeaux. Mais l’entraîneur girondin allait vite régler le problème, se contenant de parler de son équipe dont la fin de saison aura été cauchemardesque.
« C'était le dernier match de la saison pour Bordeaux, donc c'était aussi mon dernier match de la saison. Ce dernier match m'a plu (...) Mais n'essayez pas de savoir quoi que ce soit ce soir, vous ne saurez rien en ce qui me concerne, a prévenu en préambule le technicien bordelais qui s’est contenté de parler de ce match perdu à Lens et de la saison totalement incroyable de son équipe, passée du meilleur au pire en l'espace de quelques semaines. J’ai trouvé mon équipe très bonne. On a pris quatre buts, mais on y a toujours cru. On est allé de l'avant. J'avais posé la question à mes joueurs de savoir s'ils étaient mobilisés. Ils m'ont donné une réponse positive. Je ne savais pas les scores. Effectivement, Montpellier a gagné, il y a eu des scores assez surprenants. On est venu avec la mentalité de s'imposer. Il y a eu des coups du sort contre nous. A la fin du match, j'ai félicité les joueurs, parce que ce n'était pas évident de se mobiliser pour ce dernier match (...) On avait amplement la possibilité de remplir nos objectifs. On ne l'a pas fait, donc c'est décevant. Ce n'est pas sur ce dernier match qu'on a raté le coche, c'est bien plus tôt dans la saison et notamment ce fameux mois d'avril, où on n'a pris qu'un point sur dix-huit. On a eu un trou noir et on n'est pas arrivé à se relancer. »