C'est la grande mode actuellement dans le foot français, le favori d'un match c'est toujours l'autre équipe. Tandis que Lyon fait de Bordeaux le super favori, dixit Jean-Michel Aulas, Laurent Blanc en fait de même avec l'OL pour ce quart de finale de Ligue des Champions.
Est-ce de la superstition ou un moyen de déjà envisager la possibilité d’une élimination sans que cela soit un drame ? En tout cas, l’Olympique Lyonnais et les Girondins de Bordeaux seront tout deux favoris dans ce quart de finale de la Ligue des Champions qui verra s’opposer les deux clubs français. Répondant à Jean-Michel Aulas, qui rivalisait de modestie en affirmant que Bordeaux était évidemment le favori de ce choc, Laurent Blanc a retourné le compliment au président de l’OL, en ajoutant un poil de malice.
« Entre Bordeaux et Lyon, il n'y aura pas de suprématie en jeu. L’Olympique Lyonnais est nettement supérieur à nous. Ce que les Lyonnais ont fait sur les huit ou dix dernières années est exceptionnel. Chacun se renverra l'étiquette de favori mais au niveau européen il n'y a pas photo entre les Girondins et l'Olympique lyonnais... pour l'instant », a lancé l’entraîneur bordelais, lundi soir à l’occasion de la conférence de presse qui se tient traditionnellement à la veille des matches.
Revenant sur la préparation de ce match aller des quarts de finale, pour le moins chaotique sur le plan du calendrier, Laurent Blanc estime que les deux formations sont sur un pied d’égalité, même si la défaite en finale de la Coupe de la Ligue contre l’OM est probablement encore dans les esprits bordelais. « Mon rôle est de bien organiser la récupération après la finale. Nous avons eu peu de temps. C'est d'ailleurs paradoxal car les deux clubs ont eu peu de temps pour préparer ce rendez-vous très important. Ce qui est plus difficile à digérer, c'est que nous étions en finale. Elle était à gagner et nous n'avons pas réussi. Avec l'enjeu de ce match contre Lyon mardi on rebondit tout de suite au niveau de l'état d'esprit (...) La préparation est identique à celle des autres matches. Le gros avantage est que les deux équipes se connaissent très bien et que l'on n'attend pas de grosses surprises tactiques ou au niveau de la composition », prévient le technicien des Girondins de Bordeaux, qui n’a pas oublié que cette saison, en Ligue 1, il avait trouvé la solution pour venir s’imposer (0-1) à Gerland.
