L’entraineur bordelais trouve cette période des transferts en plein hiver aussi indécente qu’inutile.
Déjà peu désireux de changer son équipe l’été dernier, Laurent Blanc a reconnu que les transferts hivernaux étaient pour lui une absurdité. Hormis quelques impondérables, l’entraineur bordelais aimerait voir ce marché des transferts en cours de saison être régulé de manière plus stricte, même si, business oblige, cela n’a aucune chance d’arriver.
« Les clubs devraient se limiter à un joker médical et la possibilité de vendre ou acheter un joueur, car quelqu’un peut avoir des problèmes dans un club pour telle ou telle raison, et devoir changer d’air. Actuellement, c’est calme car les clubs n’ont pas les moyens de prendre trois ou quatre joueurs, sinon, ils le feraient. Ce sont encore les plus riches qui bénéficient du mercato. S'ils ont les moyens d'acheter trois, quatre, cinq joueurs, tu changes ton équipe, donc tu repars », a déploré le technicien girondin en plein cœur d’un « mercato » particulièrement calme cette année, mais qui fait toujours beaucoup parler néanmoins.
