Les entraîneurs de Bordeaux et de Marseille ont fait des choix tactiques opposés ce week-end en Ligue 1 et c’est Laurent Blanc qui avait raison.
Trois jours après une belle bataille en Ligue des Champions, Bordeaux, qui avait battu la Juventus, et Marseille, qui avait tenu la dragée haute au Milan AC, retrouvaient la Ligue 1 par un déplacement. Et pour les deux formations, il ne s’agissait pas d’affronter un gros calibre de l’hexagone, mais Nancy et Lens, deux formations qui regardent plutôt vers le bas que vers le haut du classement.
Au final, Bordeaux a repris sa marche en avant tandis que l’OM est reparti de Bollaert avec un zéro point et un dur retour sur terre. Laurent Blanc pouvait donc se réjouir de son choix tactique d’aligner dès le coup d’envoi le même onze de départ que lors du match face à la Juventus, mercredi dernier. Résultat, la machine girondine s’est remise en route immédiatement et a facilement passé l’obstacle nancéen. Un dispositif tactique que Didier Deschamps n’a pas voulu suivre, préférant lui faire un très prudent turn-over à Lens. Un choix clairement manqué, Marseille sans quelques joueurs semblant incapable de hausser son niveau. Après le match, l’entraîneur de l’OM assumait totalement sa décision. « Cela fait partie d'une réflexion. Quand le résultat est négatif il est toujours plus facile de dire "s'il y avait eu tel joueur", je n'ai pas la réponse et personne ne l'a, ça aurait pu être meilleur, cela aurait pu être pire. J'ai fait ces choix après avoir fait mon analyse », expliquait Didier Deschamps, un brin frileux, ce que lui reprochent certains observateurs depuis le début de la saison.
Reste que désormais Bordeaux compte six points d’avance sur l’OM, avec toutefois un match en plus que Marseille, mais c’est surtout dans les esprits que le champion de France semble avoir clairement pris l’avantage sur son dauphin de la saison passée.
