Arrivé à Bordeaux dans la foulée du départ de Yoann Gourcuff à l’Olympique Lyonnais, Fahid Ben Khalfallah n’a jamais réussi à s’imposer du côté des Girondins, quel que soit l’entraîneur en poste. Et la signature de Ludovic Obraniak lors du mercato hivernal a probablement sonné le glas de ses derniers espoirs d’y parvenir. Dans Sud-Ouest, l’ancien joueur de Caen et Valenciennes concède qu’il s’attendait à cette situation, Francis Gillot lui ayant dit clairement, mais qu’il ne vivait pas bien son rôle désormais définitif ou presque de remplaçant.
« Ce sont les choix du coach, je ne peux pas dire que je les accepte - citez-moi un joueur en France qui trouve normal de ne pas jouer - mais il faut prendre sur soi même si ça me « saoule » de regarder les autres jouer depuis le banc, admet, dans les colonnes du quotidien régional, Fahid Ben Khalfallah, qui n’en veut toutefois pas à son coach, lequel l’avait prévenu de ce qui allait se passer. On a eu une discussion, elle tournait autour de ça, c'est vrai, il a été honnête avec moi et les résultats plaident pour lui. La discussion a eu lieu vers le 20 janvier, j'aurais aimé le savoir un peu avant. Cela m'aurait permis de préparer un départ à l'étranger. C'était mon optique, j'estime avoir l'âge d'aller voir autre chose, quitte à fermer la porte pendant six mois (…) Je pense que je ne suis pas tombé au bon moment. La saison dernière, tout le monde le sait, c'était compliqué… C'est dommage, on aurait pu réussir quelque chose de bien. Mais j'ai toujours reconnu avoir déjoué avec un coach qui me faisait confiance. »