Ben Khalfallah ‍: « ‍A l’OM ou au PSG, ça ne se passerait pas comme ça ‍»

Le milieu de terrain bordelais y est allé franchement au moment d’expliquer comment Bordeaux avait pu tomber si bas. Incapables de battre Arles-Avignon à domicile samedi dernier, les Girondins désespèrent totalement leur public. Fahid Ben Khalfallah estime que les joueurs ne doivent pas aller chercher d’excuses à droite ou à gauche, et qu’ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, surtout que le groupe bordelais ne croule pas sous la pression des supporters au point d’être tétanisé à domicile, comme cela semble être le cas depuis plusieurs mois.

« On ne les fait pas ‘‘bander’’. C’est grossier, mais c’est un peu ça. On a la chance d’être dans une ville, une région, où les gens sont sympas. A Marseille ou à Paris, ça ne se passerait pas comme ça. Mais ça serait malheureux qu’ils applaudissent ou qu’ils soient contents de ce qu’on fait. Ça voudrait dire qu’on n’est pas capable de faire mieux. On se doit de figurer dans les premiers. On doit accepter les critiquer et les comprendre. Elles sont justifiées. Pour moi, ce n’est pas un problème d’entraîneur. C’est dans la tête. Nous les joueurs, nous sommes les premiers fautifs. C’est à nous de faire le nécessaire. De mettre plus d’engagement, plus d’envie, sur le terrain. Pour moi, les relations avec l’entraineur, c’est un faux-problème. C’est pour éviter de parler du terrain », a expliqué l’international tunisien, qui sait qu’il sera désormais bien difficile de sauver la face dans cette saison transparente, surtout que le prochain déplacement à Lille ne sera pas chose aisée.