Suspendu à titre conservatoire depuis le 21 octobre, Alou Diarra a enfin pris connaissance de sa sanction. Le Bordelais a écopé de six matchs de suspension, dont il a déjà purgé la moitié. Une décision plutôt clémente de la part de la commission de discipline de la LFP, qui a tenu à prendre en compte tous les critères pour décider du sort de l'international français.
« Si la bousculade est caractérisée, nous avons pris en compte le comportement de monsieur Diarra et ses excuses spontanées à l'arbitre. C'est un joueur équilibré, qui a réalisé tout de suite que ce n'était pas un geste à faire. On ne touche pas à un arbitre. Une faute grave a été commise. Le joueur s'en est rendu compte » a ainsi expliqué Pascal Garibian, le président de cette commission. L'ancien arbitre français a également réagi aux propos de Laurent Blanc, qui avait réclamé publiquement la clémence des instances pour celui dont il a fait pour l'instant son capitaine en Bleu.
« Nous jugions le capitaine bordelais » a simplement répondu M. Garibian, qui écarte ainsi l'hypothèse de l'influence du sélectionneur français dans la décision rendue. D'ailleurs, Alou Diarra ne devrait pas, du fait de cette décision, faire partie du groupe français qui affrontera l'Angleterre le 17 novembre.