Le forfait imposé à Caen par Bordeaux d'Emiliano Sala lors du match entre les deux clubs a provoqué une polémique entre Jean-Louis Triaud et Patrice Garande, le coach bas-normand affirmant que le président girondin avait mis le couteau sous le gorge de son club. Et si le président girondin a renvoyé Garande dans les cordes, le syndicat des joueurs a décidé d’entrer dans la danse en rappelant quelques vérités à Jean-Louis Triaud.
« Un accord entre les deux clubs ? La Ligue n’homologue pas ce genre d’accord. Le joueur est contraint et forcé d’accepter. C’est complètement illégal. C’est quand même un comble que Bordeaux redoute un joueur qu’il n’aligne pas sur le terrain ! Personne n’est dupe. Officiellement, aujourd’hui avec les prêts il n’y a pas de contrepartie financière, alors qu’on sait que les clubs contournent ça à travers les clauses de rachat ou des salaires moins importants (…) Un prêt ne doit pas être à but lucratif, mais plutôt exister pour permettre au joueur de s’exprimer sur le terrain », a précisé, dans France Football, Sylvain Kastendeuch, co-président de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels.