Un changement d’entraîneur a souvent pour but de créer un électrochoc dans un effectif. C’est ce qu’a tenté Jean-Louis Triaud à Bordeaux, conscient que l’état d’esprit des Girondins était au plus bas sous les ordres de Francis Gillot. Le président bordelais a donc ressorti une vieille recette du placard afin de relancer son club, celle qui consiste à tenter le pari d’un jeune entraîneur. Car le club aquitain avait déjà expérimenté cette stratégie en 2007 en engageant Laurent Blanc. Sept ans plus tard, c’est Willy Sagnol, à défaut de Zinedine Zidane, qui est chargé de relancer la machine. Un profil qui rappelle déjà quelques bons souvenirs du côté du Haillan.
« Le changement de coach, c’est quelque chose qu’il fallait au club. Il fallait du nouveau. Il nous fait penser à Laurent Blanc, au niveau du travail et de la génération, a analysé le nouveau capitaine de Bordeaux en conférence de presse. Les premières approches ont été très bonnes, le groupe a bien adhéré. » Sagnol fait en effet l’unanimité au sein du groupe, mais aura bien du mal à imiter Laurent Blanc qui avait terminé deuxième du championnat dès sa première saison avec les Girondins, avant de décrocher un titre de champion de France et de les emmener en quarts de finale de la Ligue des champions.