Déjà pas très haut après la lourde défaite à Nice (3-0), le moral des joueurs bordelais est probablement encore descendu d’un cran dimanche en fin d’après-midi puisque la victoire de Valenciennes contre Sochaux, sur le même score, a envoyé directement les Girondins dans la zone rouge. Une triste fin pour un week-end qui a démontré que la crise était toujours d’actualité au sein d’une équipe dont on ne sait pas où elle finira. Dans les colonnes de l’Equipe, Jaroslav Plasil dresse un constat alarmant et admet qu’il ne sait plus trop quoi dire ou quoi faire.
« On ne fait que parler et, à la fin, il n’y a rien. Alors, il faut fermer sa gueule et travailler. Je ne dis pas ça parce que je suis capitaine. Je n’accepterai jamais qu’on mette et qu’on laisse des gens dans la merde. Bien sûr, nous souffrons aussi, mais c’est encore plus dur pour ceux qui comptent sur nous et ne voient ni investissement ni effort en retour. Si j’ai envie de mettre des gifles ? Mais c’est exactement ça ! Ça va peut-être arriver un jour, qu’on se rentre un peu dedans ! Parler, c’est facile. Il faut être prêt mentalement pour le combat et je n’ai pas l’impression qu’on l’est. Pourtant, le maintien, on y est ! Parfois, c’est décourageant mais je ne regrette pas d’être resté. On n’a joué que dix matches, on va s’en sortir. Mais il faudra faire des efforts », prévient le capitaine des Girondins de Bordeaux, qui semble encore croire à un rebond de son équipe cette saison. Et la réception de Brest, samedi prochain à Chaban-Delmas, constitue déjà un sommet entre deux formations guère efficaces depuis le début de l’année.