L’absence d’arbitre français pour le Mondial 2014 au Brésil a soudainement réveillé les détracteurs des hommes en noir en Ligue 1. En cause, une trop grande rigueur quant au règlement, un manque d’humanisme dans les décisions ainsi qu’une tendance à abuser du sifflet et des cartons après des duels engagés. La décision de la FIFA a donc été perçue comme un mal pour un bien par beaucoup d’observateurs, qui attendent désormais de profonds changements dans l’arbitrage français. Ce n’est pourtant pas l’avis de Francis Gillot qui, en tant qu’ancienne victime du corps arbitral, voit désormais une certaine amélioration.
« Franchement je n’ai pas vu de décision catastrophique, a déclaré l’entraîneur des Girondins de Bordeaux en conférence de presse. Au niveau des quatrièmes arbitres ça va beaucoup mieux. Pourtant j’étais assez contre les arbitres à un moment donné, j’étais souvent en conflit avec eux et je prenais des suspensions. Mais depuis l’année dernière, je pense qu’ils veulent se rapprocher des joueurs et des entraîneurs. C’est une certitude. Après des erreurs, il y en aura toujours, mais je pense que dans les autres pays l’arbitrage ne doit pas être extraordinaires non plus. Après je ne connais pas les critères qui sont donnés pour sélectionner les arbitres, mais je ne trouve pas qu’ils soient catastrophiques dans notre championnat. Je pense que ça progresse. » Voilà qui contraste avec les propos de Florent Balmont, expulsé vendredi soir lors de la rencontre ASSE – Lille pour avoir traité Monsieur Bastien d’arbitre « bidon ».