De plus en plus utilisé par Willy Sagnol, Enzo Crivelli s’impose lentement mais sûrement à Bordeaux, notamment grâce à son agressivité.
Enzo Crivelli n’a peur de rien. Et surtout pas d’aller au duel face aux rugueux défenseurs de Ligue 1. Une caractéristique étonnante pour un jeune attaquant de 20 ans, ce qui plait visiblement à Willy Sagnol. En effet, l’entraîneur de Bordeaux n’hésite pas à installer l’avant-centre formé au club à la pointe de son attaque, en sachant pertinemment que Crivelli joue toujours à la limite de l’excès d’engagement, sa marque de fabrique.
« Oui je ressens quelque chose de nouveau. J’ai pris de l’importance car je joue plus, je suis de plus en plus titulaire avec l’équipe. Mais pour moi ça ne change rien. Je n’ai pas plus de pression que d’habitude. Je continue de jouer comme je sais le faire, a confié le jeune attaquant au site officiel des Girondins, avant d’évoquer le combat à Ajaccio samedi soir. Oui exactement, ce sera un match comme j’aime, du combat (sourires). L’ambiance sera chaude. Ce sera un match dur, compliqué à jouer mais il faudra repartir d’Ajaccio avec les trois points. » Quitte à repartir avec un nouveau carton jaune au compteur, une mauvaise habitude pour Crivelli.
« Les gens qui pleurent pour rien… »
« Je ne l’explique pas vraiment. C’est mon jeu (rires). C’est quelque chose que l’on peut canaliser, mais je ne peux pas, c’est en moi, s’est-il défendu. Il faut que je garde cette agressivité. Ça a toujours été mon jeu depuis tout petit ! Ce que j’aime le plus c’est l’ambiance dans les stades, les supporters. J’aime ça, les grosses ambiances, les stades pleins. C’est aussi la raison pour laquelle j’'aime le foot depuis tout petit. Ce que je n’aime pas ce sont les gens qui pleurent pour rien », a poursuivi celui qui rêve d’évoluer en Premier League, sans surprise…