C’est ce jeudi soir que le SC Bastia devrait connaître sa sanction après les graves incidents rencontrés lors de la réception de l’Olympique Lyonnais le mois dernier. Les supporters corses étaient entrés sur la pelouse pour affronter les joueurs lyonnais avant même le début de la rencontre, avec la complicité de la sécurité du Sporting. Les choses avaient encore dégénéré à la pause, provoquant l’arrêt définitif de la rencontre. Points de pénalité, match perdu sur tapis vert, nouvelle fermeture de tribune, match à huis clos ou délocalisé, l’éventail des sanctions est large. Du côté de Bastia, on ne comprendrait pas une sanction sportive affirme haut et fort Jean-Louis Leca dans les colonnes de L’Equipe.
« Si on regarde des cas similaires, on ne s'attend pas à de lourdes sanctions. Quand on voit que pour Metz, après des jets de bombe agricole sur Anthony Lopes (de pétards, en fait, le 3 décembre), le match a été rejoué à huis clos (voir par ailleurs)... Nous, on a déjà joué un match à huis clos (à Fos-Sur-Mer, samedi dernier, contre Rennes). Quand je vois que Nice, pour les mêmes événements que nous, avait eu deux matches de fermeture de tribune... Mais la commission de discipline nous emmène toujours jouer à droite, à gauche, et on ne sait pas pourquoi. L'accumulation, c'est exactement l'argument que nous a donnée la commission de discipline en première instance, et je peux rétorquer, à mon tour, que Nice, en 2014, était aussi récidiviste quand ça s'était passé. Et Nice avait écopé de deux matches de huis clos partiel. Vous parlez d'Anthony Agostini qui est impliqué, c'est la vérité. Mais des membres de la sécurité de Nice avaient frappé François Modesto et Romaric. C'est pareil. Je ne cautionne pas du tout ce qui s'est passé. Moi, je demande simplement d'être jugé comme Nice, comme Metz », a confié le gardien du Sporting, qui avoue être « dans l’optique de rejouer le match contre Lyon », et n’envisage pas une défaite sur tapis vert. Il faut dire que cette décision provoquerait bien évidemment des contestations et des appels qui pourraient mettre en danger le classement définitif de la Ligue 1.