Suite aux événements violents provoqués par des supporters bastiais, qui ont causé l'arrêt du match entre Bastia et l'Olympique Lyonnais dimanche, Pascal Praud a demandé une rétrogradation pour le SCB.
Trop, c'est trop... Après le drapeau qui a frappé Lucas (PSG) en août 2016 et les insultes racistes prononcées à l'encontre de Mario Balotelli (Nice) en janvier dernier, les supporters bastiais se sont attaqués sauvagement aux joueurs de l'OL sur la pelouse de Furiani. Ces actes impardonnables ne vont pas arranger les affaires du SCB, déjà dernier de Ligue 1 après 32 matchs. Et ce n'est pas Pascal Praud qui prendra la défense du club corse, puisque le journaliste réclame même une très lourde sanction pour Bastia...
« "Quand il faudra venir à Bastia, il ne faudra pas avoir la grippe ni la gastro, parce que cela va se régler comme d'habitude : comme des hommes, comme des Corses". Je tiens François Ciccolini, ex-entraîneur de Bastia, limogé en cours de saison et qui avait prononcé ces paroles après le match aller contre Lyon, comme l'un des responsables de ce qui s'est passé dimanche. Lui, comme quelques autres, supporters ultras, hooligans bastiais, dirigeants complaisants, entretiennent un climat d'intimidation, distillent un parfum de vendetta, entonnent un air de paranoïa qui rend le foot à Bastia injouable et le stade Furiani infréquentable. Au nom du particularisme corse, et par peur des représailles, les autorités, la LFP et les médias, préfèrent se taire qu'affronter ces minorités actives qui prennent en otage le football. Bastia, hélas, n'a plus sa place en Ligue 1 ! Et la majorité du public de Furiani, qui a applaudi les Lyonnais, ne pourra rien contre les sanctions exemplaires qui doivent précipiter le club corse en L2 », a lancé, sur les ondes de RTL, Praud, qui estime donc que le club de Bastia n'a plus rien à faire dans l'Elite du football français après avoir touché le fond dimanche.