Ciblé par des cris de singe à Bastia vendredi (1-1), l’attaquant de Nice Mario Balotelli a incité la commission de discipline à se pencher sur cette affaire.
Mais après la diffusion des images de beIN Sports, on peut déjà affirmer que les accusations de l’Italien étaient fondées. Autant dire que le Sporting risque gros. Mais d'éventuelles sanctions régleraient-elle le problème ? Pas si sûr, répond Pascal Praud, qui estime que les spectateurs concernés sont les seuls coupables dans cette histoire.
« Vous pouvez suspendre Furiani jusqu’à la fin de saison, vous pouvez retirer 10 points à Bastia, vous pouvez faire toutes les campagnes de prévention que vous voulez, lancer des appels au micro pour condamner le racisme, jamais vous n’empêcherez un ou plusieurs individus d’insulter un footballeur parce qu’il est noir, a prévenu le journaliste sur son blog Yahoo Sport. Hélas ! La bêtise et l’ignorance ne sont pas l’apanage des tribunes. Elle est partout. Elle galope sur Twitter. Elle est dans la rue, au supermarché, dans le métro. Et les caméras ne sont pas toujours là pour médiatiser cette ignominie quotidienne. »
Rivère est du même avis
« Alors que faire ? Je ne vois qu’une solution. Les images captées par beIN Sports vendredi permettent d’identifier les fauteurs de troubles. Qu’ils soient présentés devant la justice, qu’ils soient entendus comme toutes personnes présumées innocentes et qu’ils soient condamnés si les faits sont avérés », a conseillé Pascal Praud, d’accord avec Jean-Pierre Rivère. En effet, le président niçois a lui aussi demandé à ce que l’on sanctionne les quelques coupables, et non le club corse.