Une fois de plus, Bastia est impliqué dans un incident sur une pelouse de Ligue 1. Car après l’épisode du drapeau corse qui avait provoqué l’envahissement du terrain à Nice, le Rennais Paul-Georges Ntep a été la cible des supporters locaux alors qu’il s’apprêtait à tirer un corner samedi dernier. Mais contre toute attente, ce sont les Corses qui se sont plaints du milieu offensif et d’une « campagne de dénigrement » contre le Sporting, qui échappe pour le moment à une nouvelle sanction puisque le dossier a été mis jeudi soir en instruction. Une sanction aurait pourtant été méritée selon Pierre Ménès, qui ne devrait pas passer ses prochaines vacances sur l’Île de Beauté...
« Entendons-nous bien, il n’est absolument pas question de stigmatiser le club à tout bout de champ. (...) Mais quand je vois le comportement d’une partie du public de Furiani, le week-end dernier, à l’égard du Rennais Paul-Georges Ntep, les bras m’en tombent, a dénoncé le journaliste dans sa chronique pour Direct Matin. Et pire encore, les dirigeants se sont fendus d’un communiqué, une grande spécialité locale, pour dénoncer l’acharnement contre leur club. Un petit coup de parano pour exciter les plus dangereux. »
« Le pire, c’est que finalement les agissements des supporters bastiais sont passés sans trop de dommages, a-t-il ajouté. Comme s’il y avait une forme de résignation face à ce genre de comportements nauséabonds. Il n’y a aucune raison pour que le Sporting Club de Bastia bénéficie d’un traitement de faveur. Il y en a encore moins pour que tout soit permis dans son stade Armand-Cesari. »