Le tribunal de la ville de Bastia a débuté les analyses suite aux violences qui ont émaillé la rencontre de Ligue 1 entre le Sporting Club de Bastia et l’Olympique Lyonnais le 16 avril. Outre le directeur des services de Bastia (Anthony Angostini) et les supporters ayant envahi le terrain, les deux gardiens de l’OL ont été entendus par la justice, à savoir Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin. L’international portugais a par ailleurs porté plainte pour « violence en réunion dans une enceinte sportive » et s’en est expliqué devant les juges.
« A la mi-temps, je suis allé récupérer ma bouteille d’eau près du poteau. A ce moment-là, j’ai reçu des menaces et des insultes venant des tribunes. J’ai entendu le nom de mes enfants et de ma femme ainsi que des menaces de viol et de meurtre à leur encontre » indique le gardien titulaire de l’OL avant de se justifier sur les échauffourées avec Anthony Angostini à la pause. « Je me dirige vers les vestiaires, je croise la route d'Agostini, il a eu des mots très forts à mon encontre, des insultes et des attaques physiques » a expliqué le gardien lyonnais.
Par ailleurs, les fauteurs de troubles étant entrés sur le terrain se sont excusés tour à tour. « Je suis désolé car cela a nui au club de Bastia. On est entrés sur le terrain bêtement. J’ai suivi la foule, je n’ai pas réfléchi. On a été emportés par la passion » ont expliqué les uns et les autres au sujet d’un dossier qui n’a pas fini de faire parler dirigeants, sportifs, justice et politiques.