Laissé au repos pour le déplacement à Bastia, Corentin Tolisso a échappé aux incidents de Furiani le 16 avril dernier, lorsque des supporters corses avaient agressé les joueurs de l’Olympique Lyonnais.
« C’est honteux... », avait réagi le milieu de terrain sur Twitter, d’accord avec ses coéquipiers qui ne souhaitaient plus jouer cette rencontre suite aux premiers débordements. Il faut dire que la sécurité des Gones était clairement menacée, ce que confirme le deuxième envahissement du terrain suivi de l’interruption de la partie à la mi-temps (0-0). « Choqué », Tolisso sait pourtant que la situation aurait pu s’aggraver si l’OL avait eu la mauvaise idée d’ouvrir le score.
« On n’a pas eu peur au Besiktas. On s’attendait juste à une très grosse ambiance et ça a été le cas. C’est celle qui m’a le plus impressionné dans ma carrière, a comparé l’international français sur OLTV. Mentalement, les incidents nous ont touchés. Mais on a été forts pour passer au-dessus de ça. Je n’y étais pas mais j’ai été choqué du match à Bastia. Le match n’aurait pas dû avoir lieu, c’est incohérent. A tout moment, il y aurait pu avoir d’autres incidents. Si on avait marqué un but, ça aurait été le feu… Je n’ai pas compris la décision de faire jouer le match. Il s’est passé quelque chose de très grave. » Sanctionné, le Sporting jouera contre le Stade Rennais à huis clos et à Fos-sur-Mer samedi soir.