Le PSG a remporté sa cinquième Coupe de la Ligue en venant à bout de Bastia (0-4) avec un doublé pour Ibrahimovic et un pour Cavani. Mais il n'y a pas eu réellement de suspense, les Corses étant réduits à dix dès la 20e minute après l'expulsion de Squillaci et le penalty accordé sur la faute.
Les Corses étaient en force au Stade de France et au moment du coup d’envoi on espérait que cette finale allait être à la hauteur de la grosse ambiance qui régnait dans l’enceinte dionysienne. Fidèle à son habitude, le PSG s’accaparait le ballon, mais faisait face à une solide organisation bastiaise. Mais le scénario allait vite basculer. En pleine surface, Squillaci bousculait Lavezzi, M.Bastien sifflant un penalty qu’il est difficile de contester, mais en expulsant également le défenseur corse, appliquant la double peine qui semblait assez sévère. Ibrahimovic ne se posait pas ce genre de question et d’une frappe massive il ouvrait le score (0-1,21e). Forcément, cela changeait totalement la donne dans cette finale de la Coupe de la Ligue et le Paris Saint-Germain mettait une énorme pression sur son adversaire, lequel se réorganisait après ce coup de massue. Bastia tentait de tenir le choc jusqu’à la pause, mais suite à un renvoi de Peybernes, Ibrahimovic trompait Areola d’une frappe des 18m au ras du poteau (0-2, 41e). Un but qui était évidemment terrible pour l’équipe de Ghislain Printant, laquelle accusait forcément le coup, ayant eu le sentiment de ne jamais avoir eu sa chance.
Dès la reprise, le PSG tentait de tuer définitivement le suspense. C’est d’abord Pastore qui tentait sa chance (47e), puis Lavezzi ratait de peu le cadre à son tour (48e). La domination parisienne était permanente, et le ton montait un peu sur la pelouse du Stade de France, même si c’est cette fois Verratti qui perdait un duel contre Areola (71e). Laurent Blanc faisait tourner un peu, lançant notamment Cavani à la place de Lavezzi (64e), puis Lucas, de retour de blessure, à la place de Pastore (73e). Réduit à dix depuis la 20e minute, Bastia n’avait que son courage à opposer, mais cela ne suffisait pas vraiment. Pourtant, le Sporting ne renonçait pas et se procurait même deux belles occasions coup sur coup, notamment Peybernes, dont la talonnade était repoussée in extrémis par Thiago Silva (79e).
C’est le moment qu’attendait Cavani pour porter l’estocade. Sur un centre d’Aurier, très à l’aise lors de cette finale, El Matador surgissait et trompait le portier bastiais d’une belle reprise de la tête (0-3, 80e). Dans un pied de nez au destin, Printant lançait Brandao à la place de Sio, mais l’attaquant brésilien, spécialiste de la Coupe de la Ligue, ne pouvait cette fois rien changer au destin de cette rencontre. Dans le temps additionnel, sur un service signé Ibrahimovic, Cavani enfonçait encore plus le clou en trompant Areola (0-4, 90e+1). Et le PSG, un an après sa victoire contre l’OL, décrochait une deuxième Coupe de la Ligue consécutive, remportant là son premier trophée de la saison. Il lui reste encore trois à jouer. Du côté corse, on risque de parler longtemps de cette fameuse double peine.