Agé de 73 ans, Jo Bonavita, coordinateur sportif emblématique du SC Bastia, a entamé une grève de la faim depuis la suspension de Furiani. Dans le Parisien, il explique les raisons de sa grave décision, affirmant être prêt à mourir pour le club corse si les instances du foot ne changent pas d’attitude.
« Nous n'avons pas eu un mot à dire, la décision a été prise à Paris sans même que nous soyons convoqués. Quand on juge quelqu'un et qu'on le condamne sans lui laisser la chance de se défendre, c'est presque de la dictature, c'est inadmissible. C'est à se demander si tout n'est pas fait pour que le Sporting disparaisse. Je suis le premier à condamner ceux qui jettent des pétards ou des pierres et je ne veux pas chercher d'excuses (...) Mais si on nous avait laissé jouer ce match contre l'OM normalement, si les supporters avaient pu assister à la rencontre, il n'y aurait eu aucun problème. Mettre le match de Marseille à huis clos c'est de la provocation, tempête le dirigeant de Bastia, prêt à aller au bout dans sa grève de la faim. Le Sporting c'est ma vie ! Je suis prêt à me sacrifier pour sauver mon club. Je veux sauver le SCB. J'ai 73 ans et je suis déterminé. »