En déplacement à Istres pour y affronter Ajaccio, qui « recevait » pour ce derby à huis clos, Bastia s’est contenté d’un nul (1-1) après avoir mené pendant presque tout le match, qui plus est face à une équipe de l’ACA réduite à dix. De quoi faire fulminer Frédéric Hantz, lequel avait de nombreux motifs de se plaindre après la rencontre.
« Je suis déçu, mais pas en colère, on est en colère quand les joueurs ne respectent pas le plan de jeu, ce n'était pas le cas. Dans nos situations offensives, quand on mène, on doit être beaucoup plus concentré jusqu'à la dernière minute. Si on est dans cette suffisance qu'on a déjà connue avant, quand on mène au score, on ne pourra pas franchir de palier. Il y a une grosse déception. On tape deux fois la barre, il y a un pénalty flagrant à la dernière minute. Ne pas arriver à marquer ce deuxième but ou même l'emporter 1 à 0, c'est de la déception, pas de la colère, reconnaissait l’entraîneur de Bastia, qui avait du mal à expliquer tout cela. Ce que j'espère surtout, c'est que les joueurs gèrent mieux les situations offensives. On manque de justesse, de spontanéité, on se complique. Ce soir, le match était différent par rapport à ces deux particularités, le huis-clos et le record de Landreau, mais aussi différent parce que c'était un derby. Le regret c'est qu'on a peut-être manqué de fraîcheur physique. Il y a des victoires à la Pyrrhus, ce soir c'est un nul à la Pyrrhus. »