Le Sporting Club de Bastia devra attendre jeudi soir pour connaître les premières décisions de la commission de discipline de la LFP, mais les dirigeants corses sont bien conscients qu'ils vont prendre cher. Mais, si une grande majorité des supporters présents dimanche à Furiani a sérieusement conspué les fauteurs de troubles, ceux concernés par ces envahissements et les violences commisses affirment avoir des circonstances atténuantes.
Dans L'Equipe, un des participants à ce chaos total explique que rien n'était prévu d'avance et que c'est un mélange de différentes choses qui a mis le feu au poudre. « En disant que voyager à Furiani était pire qu’aller à Besiktas, Jean-Michel Aulas nous a chauffés à blanc (…) Pendant l’échauffement, un enfant de huit ans a reçu un ballon dans le visage (Ndlr : sur un tir de Memphis Depay), les Lyonnais ne se sont pas excusés, on a craqué. On a été cons. Mais en aucun cas ce qui s’est passé n’était prémédité », affirme ce supporter, qui rejette les accusations de coup monté pour savonner la planche des actuels dirigeants du Sporting Club de Bastia. Quoi qu'il en soit, la Ligue de Football Professionnel n'aura aucune pitié pour ce qui s'est passé à Furiani, les images diffusées dimanche soir dans J+1 n'étant pas vraiment favorables au club corse.