L’AJA a misé sur la stabilité et la conservation des cadres pour essayer de continuer sur la lancée de la fin de saison dernière, et pourquoi pas accrocher l’Europe ?
Les années Guy Roux sont terminées, et l’AJA semble en avoir assez d’entendre parler du maintien. Même si celui-ci fut plus pénible que prévu à obtenir la saison dernière, la fin d’exercice a laissé entendre de belles promesses pour la suite, surtout que les « stars » auxerroises comme Sorin, Grichting, Lejeune, Pedretti et Jelen sont restées au club, et que le départ prévu de Kahlenberg a été rapidement comblé par l’arrivée de Licata. Autant de signes qui laissent entrevoir de belles choses selon Benoît Pedretti, désormais expérimenté aux joutes de la Ligue 1 au point d’être devenu le capitaine incontesté de l’AJA.
« Ce sera difficile, on a un des budgets les plus faibles du championnat. Les quatre gros seront loin devant ou en tout cas ils ont les effectifs pour (Paris, Lyon, Marseille et Bordeaux). Après il y a Rennes et Lille qui se sont renforcés. Notre place doit se situer entre 8e et 12e, après c’est toujours pareil si on commence bien on pourra nourrir des ambitions sinon il faudra se battre pour le maintien », a rappelé l’ancien sochalien, lyonnais et marseillais, parfaitement placé pour savoir à quelles ambitions peuvent prétendre les Bourguignons. Des ambitions modestes mais réelles, qui permettent aux Auxerrois de rêver, en cas de bon départ, d’un retour sur la scène européenne.